Bon, cet article était programméà l’origine pour paraître le 21 décembre et pour parler de la fin programmée du monde, ce qui, force est de le constater, n’a pas eu lieu. Ne nous emballons pas pour autant, il serait vain de nier l’évidence, dans 2 milliards d’années, rebelote, la fin du monde est bien reprogrammée [« d’après le calendrier de la civilisation numérique post-chrétienne » arh arf quelle blague ! Oui oui, nos descendants pourront eux aussi rigoler, un peu jaune].
En revanche, la fin d’année 2012, elle, arrive à grands pas, et ça, nous ne pourrons y échapper. Notre culture nous donne une vision de la vie en linéaire, avec un début et une fin, et un chemin bien droit entre les deux. La vérité, c’est que cette ligne bien droite est en réalité une succession de petits cycles, de petites morts et renaissance, de petites fins et de grands départs.
Toute la symbolique de l’Arcane sans nom dans le jeu du Tarot.
Bah, bouh, elle fait trop peur ! Parce qu’elle nous renvoie à notre peur de l’inconnu, nos réticences à lâcher ce que l’on connaît si bien, même si parfois la situation ne nous convient même pas ! Savoir accepter les fins pour nous permettre de recevoir ce qui nous attend.
Le déménagement en est un bon exemple : il nous oblige à faire le tri dans toutes nos affaires et dans nos souvenirs, savoir ce que l’on garde et ce que l’on oublie, ce qu’on veut pour la suite et ce que l’on ne veut plus. 3 ans après être rentrée du Brésil, me revoici en train de préparer un nouveau déménagement, plus pour fuir cette fois, mais pour construire, parce que à un moment, il faut aussi savoir rester et poser certaines fondations. Date prévue : dans un mois !
D’ici là, j’aurais le temps de vous montrer la panoplie de cadeaux fait-main que je m’étais mise au défi d’offrir. D’ailleurs, grande panique à bord : j’ai pas finiiii !! Oui, oui, vous voyez bien la date : 24 décembre, autant vous dire que j’ai 5 minutes pour apprendre à crocheter de la main gauche pendant que je couds de la main droite. Ou alors je soudoie ma petite sœur pour mettre une dose de verveine dans les coupes de champagne… ou je réquisitionne les lutins de l’atelier du père noël… Ou, n’en déplaise à Gad, vive les cadeaux pas finis !
En attendant, je mets à profit mes heures de désœuvrement de voyage en train [Non, hors de question, et ce pour l’intégrité physique de mon voisin, de sortir mes aiguilles à tricoter dans le train] pour vous présenter ma robe de Noël 2011.
Gros coup de cœur pour ce magnifique tissu déniché au Marché St Pierre [qui s’est révélé une véritable angoisse pour le fer à repasser par contre, au vu de comment il prend tous les plis possibles et inimaginables]. Il fallait une coupe assez sobre pour permettre de le mettre en valeur, et c’est là que l’ami Bubu répond fidèle au poste.
Robe 111 du Burda de Novembre 2008
Pinces dos et hanches pour souligner la taille de guêpe, et plis creux pour donner un peu de volume sur le devant.
J’ai zappé l’étape ceinture fait-main, ayant alors fait l’acquisition récente de la ceinture-nœud qui passe très bien pour du faux home-made.
Sur ce Choubidoubidou bah, je vous souhaite un joyeux réveillon.
Quant à moi, je reste sur ma faim du monde.